Mondialisation, crise, et après ?

, par Robert Joumard

La "fin de l’histoire" économique se nommait mondialisation, et, par nature, elle ne pouvait qu’être "heureuse". Certes, elle le fut et elle l’est encore pour les classes dominantes dont les revenus, le patrimoine et le pouvoir ont pris des hauteurs stratosphériques, tandis que la majorité des travailleurs des pays développés voient leurs conditions de vie se dégrader relativement, et même absolument dans beaucoup de cas.

S’y ajoute une impression d’impuissance des citoyens, qui voient ceux qu’ils ont élus pour les protéger les livrer à la cupidité des plus puissants, à l’aide de traités internationaux et de lois nationales qui montrent ainsi leurs vrais objectifs.

Il est important de revenir sur les racines historiques de la crise actuelle depuis les années 1980, pour la comprendre et imaginer des solutions qui tiennent compte des raisons réelles de la dégradation des conditions de vie du plus grand nombre. Tel est l’objet de ce texte joint en pdf qui est essentiellement une synthèse de différents textes parus récemment sur le sujet.